Vous êtes sur le point d'accepter un nouvel emploi, il est donc temps pour vous de poser votre démission. Mais retournement de situation, votre entreprise préférait vous voir rester. Elle dégaine alors la contre-offre. Et là, c'est l'hésitation ! Pourtant, en tant que cabinet de recrutement, on sait qu'il y a de bonnes raisons de continuer votre chemin et on vous explique pourquoi.
1. Les chiffres parlent d'eux mêmes
"Mais pourquoi ma manager ne me propose cette promotion que le jour où je lui annonce mon départ ?!"
Tout simplement parce que recruter quelqu'un pour vous remplacer coûtera à votre entreprise beaucoup plus cher en temps, en argent et en incertitude que de vous retenir quelque mois de plus.
Il est donc beaucoup plus simple pour votre hiérarchie de vous faire des promesses, partiellement tenues ou non, quitte à ce que vous partiez dans quelques mois : cela leur laissera le temps et le confort de trouver quelqu'un d'autre plus facilement. L'ennui, c'est que l'opportunité pour laquelle vous alliez les quitter ne se représentera peut-être plus !
Parmi les candidats que nous avons accompagnés et qui ont accepté une contre-offre : 80 % ont quitté leur poste dans les douze mois qui ont suivi.
2. Une proposition tardive
Lorsque votre entreprise ne souhaite pas vous voir partir, c'est flatteur. En effet, elle vous montre qu'elle ne souhaite pas vous voir mettre à profit vos talents pour une autre boîte. Elle est consciente de votre apport.
La question qu'il faut se poser est alors : pourquoi cette preuve de valeur n'est-elle pas arrivée plus tôt ?
Regardez cette proposition de contre-offre (augmentation ou nouvelles responsabilités) comme la promotion qui n'était jamais venue. Vos envies d'évolution et de changements seraient comblées pendant un temps, mais la prochaine étape ne sera que plus longue.
3. Pourquoi rester ?
Vous avez fait la partie la plus dure : décider de changer de job !
Vous avez pesé le pour et le contre avant de vous ouvrir à de nouvelles opportunités... Vous vous êtes investi en effectuant plusieurs entretiens, en négociant votre futur salaire et en rencontrant vos futurs collaborateurs. Vous vous y voyez déjà, alors pourquoi tout remettre en cause ?
4. Vous acceptez la contre-offre, et après ?
L'un des risques de l'acceptation d'une contre-offre est que la confiance tissée entre vous et votre entreprise ne se voit ébranlée. Vous serez "celui ou celle qui a voulu partir". Difficile de voir en vous un pilier à long terme pour l'entreprise, non ?
5. Et votre ex-futur employeur dans tout ça ?
En acceptant la contre-offre de votre boîte actuelle, vous dites non à une autre entreprise qui se voyait déjà collaborer avec vous. Cette occasion pourrait ne plus se représenter !
Pour éviter la prise de tête à l'arrivée d'une contre-offre, on vous conseille d'entamer une discussion en amont avec votre entreprise actuelle pour leur faire part de votre mécontentement. Si elle ne souhaite pas vous voir partir, ils vous le feront savoir avant que vous receviez une offre plus alléchante !
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